Vous attendez à peine deux minutes que le bus arrive. Encore une bonne augure ! Vous gravissez rapidement les marches de l’entrée quand vous entendez des appels derrière vous : dehors, une personne cours en criant : “Attendez-moi ! Attendez-moi !”
Tout en vous retournant, vous mettez le pied devant le senseur pour éviter que la porte ne se ferme.
MAIS C’EST PAS POSSIBLE ! La personne qui accourt n’est d’autre qu’Orphée, votre Némésis, avec qui vous avez croisé le fer tant de fois ! Cette horrible personne qui avait dénoncé votre voleur/prêtre de Timora à la milice et l’avait fait mettre en prison ! Vous voyez tout d’un coup tout rouge, et dans votre tête, un petit diablotin vous urge d’agir :
“Vite ! Ferme cette porte ! Tu penses bien qu’Orphée est aussi en quête de l’Ultime Supplément ! Si tu l’empêches d’attraper le bus, ce sera tout bénef’ pour toi !”
Mais alors que votre pied commence à bouger, une voix plus harmonieuse, céleste même, vous interpelle :
“Mais voyons ! Je croyais que tu étais une bonne personne ? Regarde comme Orphée est rouge et essoufflé(e) ! La bonne chose à faire, c’est l’attendre.”
Le diablotin sur l’épaule gauche et l’angelot sur la droite vous regardent, expectatifs. Alors, qu’allez-vous faire ?