Le hall d’entrée (le camp)
Le coin du hall d’entrée a récemment servi de camp temporaire pour trois personnes. Vous pouvez y voir des sacs de couchage, des ustensiles de cuisines, des habits, etc… Mais le tout est en grand désordre : il vous apparaît que les occupants semblent être partis précipitamment.
En inspectant de plus près, vous apercevez sur l’un des couchages des traces rouge foncées, et vous comprenez immédiatement qu’il s’agit de sang ! Un événement funeste semble s’être déroulé ici…
Vous fouillez les sacs sans trouver quoi que ce soit qui pourrait vous aider dans votre quête, excepté un feuillet sur lequel une écriture fine digne d’un lettré raconte :
“Jour 16 : Nous avons finalement atteint la tombe du Mage Eriol ! L’endroit est immense et il va probablement falloir plusieurs jours pour l’explorer. Marek et Vélina trépident d’impatience, mais le message d’avertissement à l’entrée les a assez impressionnés pour se rallier à ma prudence.
Demain, nous commencerons notre travail. Je suis tellement excité ! J’ai apporté assez de rouleaux de parchemin pour retracer tout ce que nous découvrirons, à commencer par ce texte étrange gravé sur le pilier droit de l’entrée, qui est dans une ancienne langue magique depuis longtemps oubliée. Quelle chance que j’ai fait ma thèse à l’Ecole de Magie dessus ! Le texte dit :
Mon Amour, chaque minute loin de toi est un tourment éternel,
Une braise tenace qui refuse de refroidir sous mes pieds.
Je languis car tout autour de moi me rappelle ta présence :
Le vert frais de l’herbe de la pelouse où je t’ai croisée la première fois,
Le violet de ta robe lors de notre premier dîner,
Le vermillon de la passion de notre première nuit,
Le reflet de tes mèches brunes sous l’or éclatant du soleil
Illuminant l’azur pur du ciel
Se reflétant dans ton regard émeraude
Alors je passais le rubis autour de ton doigt
Le jour de notre mariage.
De l’autre côté du seuil du trépas, je t’attends.
C’est un poème d’amour. Probablement d’Eriol à sa femme, Véra, une puissante magicienne spécialisée dans la Transmutation, qui est morte peu de temps avant lui. Je trouve juste un peu étrange qu’il ait été gravé dans ce hall. A moins qu’il ne cache quelque chose de plus important ?… Il faudra que j’y réfléchisse.
En attendant…”
C’est sur ces mots que se termine le feuillet, auquel il manque la suite.
Il n’y a rien d’autre d’intéressant dans ce camp. Que faites-vous ?